"No soy de los que deploran la especialización; en todo caso, dudo que sea posible, aunque fuere deseable, frenar la persecución de un saber especializado, en complejas sociedades. Pero es que la filosofía del Derecho ha descansado tradicionalmente en una perspectiva muy amplia, y hay que lamentar de modo especial la pérdida de sus funciones unitivas debido a la extraordinaria necesidad presente de comprender y mejorar las instituciones jurídicas. La situación actual no clama por la desvalorización de la especialización, sino (...) que, por el contrario, desafía a los estudiosos a trascender las especializaciones de la filosofía del Derecho, y cualquiera fuere la utilidad que con ello pudiera lograrse, a construir una jusfilosofía que satisfaga más adecuadamente las presentes demandas". Jerome Hall. (shrink)

When constrained by limited resources, how do we choose axioms of rationality? The target article relies on Bayesian reasoning that encounter serioustractabilityproblems. We propose another axiomatic foundation: quantum probability theory, which provides for less complex and more comprehensive descriptions. More generally, defining rationality in terms of axiomatic systems misses a key issue: rationality must be defined by humans facing vague information.

Est « ego » qui dit « ego »É. Benveniste Si la philosophie est un discours sur la totalité qui en cherche la rationalité, les modalités d’existence et, parfois, la justification ou le fondement, le « je » empirique du philosophe qui écrit et qui signe l’un des mille et un textes formant « la » philosophie dans son histoire et sa variété est en tension entre l’affirmation pleine et entière d’un ego qui assume ses propos et s’y investit pl...

L’univers de Lucrèce (la summarum summa) est fragile. Hormis les agrégats divins dans les inter-mondes, tout y est mortel : l’âme humaine, le corps, le monde et les étoiles. Le sage cherche cependant une stabilité qu’il ne peut fonder sur un Principe unique, Bien, Premier moteur ou Providence de Zeus : il cherche donc des fondations pour que le bonheur soit possible au sein des moenia mundi, des « murailles du monde ». Comment comprendre cette image et plus généralement la (...) place de l’architecture dans le De natura rerum? sur quoi repose l’ataraxie du sage? (shrink)

Platon, Aristote et les stoïciens ont pensé le monde comme le Tout (to pan ou to holon) sans utiliser les termes abstraits de pantotès ou de holotès. Il n’y a qu’un seul monde, celui dans lequel nous vivons, qui est une réalité éternelle et singulière. Le concept de totalité suppose un écart par rapport à la totalité concrète existante, il apparaît comme celui de totalitas en latin quand la philosophie met en avant la contingence du monde, ou sa secondarité par (...) rapport à un monde plus parfait, le monde intelligible. (shrink)

Cet article traite de la catégorie des pronoms, de sa définition et de la distinction entre les pronoms et les déterminants. L'article débute par un examen de la définition traditionnelle et étymologique du pronom comme mot mis « à la place d'un nom », une définition bien peu adaptée puisque seuls certains pronoms, par exemple, peuvent avoir un fonctionnement anaphorique. Une redéfinition est ensuite proposée, faisant des pronoms une classe fermée de noms grammaticaux qui ne prennent pas de déterminant et (...) dont les membres centraux s'emploient typiquement de façon anaphorique ou déictique. La dernière partie de l'article porte sur la distinction entre les pronoms et les déterminants et certains problèmes qui y sont liés, tels que l'ellipse nominale. Il y est argué que les déterminants sont eux aussi des noms grammaticaux, mais que le maintien d'une distinction déterminant vs pronom est motivé et descriptivement utile au regard d'au moins certains des mots concernés, à commencer par les articles et les pronoms personnels. (shrink)

Au commencement de la vie religieuse, il pourrait y avoir un verbe humain fait de plus de doute que de savoir, de plus d’inévidence que d’évidence. Deux vers du poète Jules Supervielle portent jusqu’à une expression claire cette expérience encore obscure : Voilà que je me surprends à t’adresser la parole, Mon Dieu, moi qui ne sais encore si tu existes. Ces deux vers constituent l’incipit d’un poème intitulé « Prière à l’inconnu » publié dans le recueil La Fable du (...) monde, et sont cités surtout... (shrink)

Se presenta la traducción del artículo publicado originalmente como Walker, M. (2008). Cognitive Enhancement and the Identity Objection. Journal of Evolution and Technology, 18(1), 108-115. Resumen: Sostengo que la tecnología para intentar crear posthumanos es mucho más cercana de lo que muchos se percatan, y que el derecho de convertirse en posthumano es mucho más complicado de lo que podría parecer a primera vista.

Ce qu'en dit l'éditeur Nous n'aimons pas les obstacles. Nous les voyons comme des empêchements. Ils nous feraient perdre du temps, mettraient en danger notre vie. Pourtant, les obstacles ne sont pas que des défauts à éliminer: ils sont aussi une des composantes essentielles de nos mouvements et de notre existence. Dès qu'il est question de rester ou de passer quelque part, de trajet ou de migration, de frontière ou de mur, mais aussi de corps-à-corps, de contact entre les chairs, (...) d'épreuve, il y a toujours quelque chose, ou quelqu'un, ou une foule, qui fait obstacle et qu'on ne peut effacer. Pour Jérôme Lèbre, cette omniprésence oblige à poser une question d'une importance capitale: et si le monde était avant tout la somme de ces obstacles? Et si, par conséquent, plutôt que de les ignorer, il s'agissait avant tout d'apprendre, en les contournant et les surmontant, à en devenir un soi-même--à devenir une résistance aux mouvements d'appropriation ou de destruction? Et si, en somme, il n'y avait rien de plus politique qu'un obstacle? Car penser l'obstacle, c'est aussi penser une manière nouvelle de repartir--malgré tout."--Page 4 of cover. (shrink)

Le présent article traite des questions en anglais suivant une approche qui s'inscrit dans le cadre de la linguistique cognitive. Les principaux types de question y sont discutés, ainsi que les diverses structures au moyen desquelles elles sont exprimées : propositions interrogatives indépendantes fermées et ouvertes, question tags, questions déclaratives, questions-répliques et questions indirectes. L'intonation des questions, l'inversion sujet-auxiliaire et le rôle de l'auxiliaire do font partie des points abordés. La distinction, parfois délicate, entre les propositions subordonnées interrogatives et les (...) constructions relatives dites libres est également discutée. Les diverses structures analysées sont envisagées comme des instances de constructions symboliques, dotées à la fois de propriétés formelles et sémantiques-pragmatiques. Considérée sous cet angle, la grammaire n'est pas indépendante du sens mais apparaît, tout au contraire, fondamentalement signifiante et motivée. (shrink)

Cet entretien réalisé avec une personne transsexuelle Male to Female témoigne de l’impact que la transformation physique du corps peut avoir sur la perception de Soi. Si les catégories de sexe et de genre paraissent, aux observateurs que nous sommes, bien distinctes, naturalisées et, de ce fait, « allant de soi », l’itinéraire d’un androgyne montre, au contraire, qu’elles s’imposent à un certain moment de la vie – ici après la trentaine – après avoir été tenues pour insignifiantes. Il montre (...) aussi combien leurs chevauchements sont complexes et s’articulent, souvent mal, avec des pratiques sexuelles présumées féminines ou masculines. Avec sa dimension intimiste, le témoignage proposé pose directement la question du rapport à l’autre : pour qui change-t-on de sexe? Le poids du regard d’autrui parait primordial, davantage que le sentiment de Soi qui, semble-t-il, s’accommode très facilement des discordances entre genre, sexe et sexualité. Le témoignage de Sandrine montre également comment une construction identitaire subjective de « femme », y compris en termes de sexualité, peut entièrement s’appuyer sur une expérience de vie en tant qu’« homme », fût-il androgyne. (shrink)

Résumé La notion de Mythe du Donné, due initialement à Wilfrid Sellars, a été conçue comme un repoussoir pour une théorie adéquate de la perception et de son rapport au jugement (ou à la croyance). Dans cet essai, j’examine la reformulation du Mythe du Donné proposée récemment par John McDowell. La seule manière d’échapper au Mythe, selon McDowell, est de considérer le contenu de l’expérience perceptive comme étant à la fois conceptuel et intuitionnel, alors que le contenu du jugement est (...) conceptuel et propositionnel. Je critique l’approche de McDowell, en désamorçant l’une des motivations en faveur de l’existence du contenu intuitionnel, à savoir la prise en compte de la phénoménologie de la présence perceptive. Je défends la thèse selon laquelle la présence perceptive est un sentiment ou ressenti extérieur au contenu perceptif, voire à l’expérience perceptive elle-même. Cette thèse présente l’avantage de nous ramener aux raisons principales de différencier le contenu perçu du contenu jugé, qui sont d’ordre épistémologique. Comme j’essaie de le montrer, une telle différenciation ne nous engage pas au Mythe du Donné, y compris dans sa formulation mcdowellienne. (shrink)

We prove a local normal form theorem of the Gaifman type for the infinitary logic L∞ωω whose formulas involve arbitrary unary quantifiers but finite quantifier rank. We use a local Ehrenfeucht-Fraïssé type game similar to the one in [9]. A consequence is that every sentence of L∞ωω of quantifier rank n is equivalent to an infinite Boolean combination of sentences of the form ψ, where ψ has counting quantifiers restricted to the -neighborhood of y.

Mgr Félix Hedde (1879-1960), o.p., est un personnage-clé de la mission des dominicains de Lyon dans le Haut-Tonkin. Son long ministère au Việt Nam (1926-1960) en fit un témoin privilégié d’une période dramatique de l’histoire du pays. Il a connu les années prospères de la colonisation française jusqu’en 1940, les souffrances de ses compatriotes pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’Indochine, leur humiliation face à la décolonisation forcée, et enfin la persécution ouverte ou larvée des chrétiens sous le (...) régime communiste. Chez Félix Hedde, l’amour pour la mission du Tonkin, le désir d’y implanter l’Église, se conjuguait à sa volonté d’honorer ses traditions familiales et nationales. L’épreuve de l’occupation japonaise, de la guerre d’Indochine, des défaites de l’armée française, autant que le réconfort de la fidélité des chrétiens vietnamiens de la mission dans une situation de plus en plus critique, détachant Mgr Hedde de ses rêves patriotiques, le conduisirent à l’accomplissement de sa vocation missionnaire. Les conditions particulières de son territoire de mission, où les ethnies montagnardes sont très largement majoritaires, l’amenèrent cependant à proposer pour lui succéder le Français André Jacq, privant ainsi d’évêque les chrétiens du lieu, de 1958 à 1990. (shrink)

The quantifier Q m,n binds m + n variables. In the κ-interpretation $M \models Q^{m,n} \bar{x}, \bar{y}\phi\bar{x}, \bar{y}$ means that there is a κ-powered proper subset X of |M| such that whenever ā ∈ mX and b̄ ∈ n X̃ then $M \models \phi\bar{a}, \bar{b}$. If σ ∈ L m,n has a model in the κ-interpretation does it have a model in the λ-interpretation? For σ ∈ L 1,1, κ regular and uncountable, and λ = ω 1 the answer is (...) yes. (shrink)

Résumé Le cheminement de la pensée occidentale, depuis plus d’un siècle, a vu : la mort de Dieu, la chute des idéologies politiques qui semblaient avoir pris le relais des valeurs « divines », la solitude de l’individu désorienté. Le malaise de l’individu serait le symptôme d’une remise en question de la notion même d’être humain. En reprenant la critiques de l’humanisme introduite par Nietzsche, Sloterdijk fait ressortir que l’homme aurait échappé à la bestialité par les moyens mêmes qu’il emploie (...) pour apprivoiser les animaux et les mettre à son service. Que dire de ce que la recherche permet actuellement de faire sur l’être humain? La manipulation du vivant a fait émerger la possibilité d’une fabrique de l’être humain. Les choix que nous avons à faire quant au devenir de l’humain restent éminemment politiques. Le terme d’humanisme est complexe : il est deux types d’humanisme. Celui qui conçoit l’humain comme une essence. La seconde forme considère qu’il n’y a pas de nature humaine, que l’on devient humain. Le monde humain est ouvert à la création, mais fragilisé parce que placé sous notre responsabilité. (shrink)

Dans cet article, je me demande ce qui distingue la conscience 'externe' du monde (par exemple, la perception visuelle) et la conscience 'interne' du corps propre (par exemple, l'expérience de la douleur). Je rejette les théories analytiques récentes qui assimilent l'expérience de la douleur à une forme de perception externe, à savoir la perception d'un dommage physique relatif au corps du sujet. Mais je ne souscris pas pour autant à la thèse phénoménologique selon laquelle il y a un 'espace douloureux', (...) et plus généralement un espace corporel, distinct de l'espace de la perception externe. Selon moi, la différence entre la conscience 'à l'extérieur' et la conscience 'de l'intérieur' ne réside ni dans la forme de la perception, ni dans la nature de l'espace perçu, mais dans l'objet intentionnel lui-même, indépendant de l'expérience dans le premier cas, mais dépendant de celle-ci dans le second. (shrink)

Le Code civil français, depuis juin 2013, permet aux couples de même sexe de se marier, d’adopter conjointement, et de recourir à l’adoption de l’enfant du conjoint. Malgré ces changements juridiques considérables, nombre de situations parentales sont difficilement prises en considération. Tel est le cas, par exemple, lorsque des couples de femmes recourent à une reproduction assistée avec don de sperme ou lorsque des couples d’hommes recourent à une gestation pour autrui, tous ces couples ayant élaboré conjointement le projet de (...) fonder une famille. Le choix du nom de famille et du prénom de leur enfant est alors une occasion d’affirmer le statut parental des deux membres du couple de même sexe. L’examen précis de quelques situations laisse entrevoir les pratiques spécifiques de ces couples mais aussi les différences entre couples de pères et couples de mères. Si les enquêtes disponibles montrent qu’en France les mères se soucient rarement de transmettre leur nom à leur enfant, les mères lesbiennes y portent au contraire une grande attention et vont même jusqu’à quelquefois donner en premier le nom de la mère non biologique. Les familles qu’elles composent ont ceci de particulier qu’à condition que l’état civil le leur permette, elles favorisent la transmission des noms féminins. (shrink)

Résumé — L’Encyclopédie hégélienne n’indique pas ce que devrait être une philosophie systématique, mais rend ce système effectif. Et, pourtant, sa présentation rigoureuse, sous forme de paragraphes, accepte le voisinage intermittent et désordonné d’un certain nombre de remarques, munies du laissez-passer tout relatif que leur offre leur brièveté, et récusant souvent par leur longueur cette justification même. On tente d’abord ici de saisir l’origine des remarques, en s’intéressant aux différents voisinages du système encyclopédique : la parole philosophique et populaire, le (...) parcours phénoménologique, les explications préliminaires, les esquisses d’encyclopédie non publiées et l’énigmatique « encyclopédie autre, habituelle » à laquelle se réfère régulièrement Hegel. Le désordre des remarques s’explique alors par la rencontre entre différents ordres .On en déduit finalement qu’il y a place chez Hegel pour une logique de la non-rigueur, qui fonde l’invention des remarques, en acceptant toutes les rencontres. Cette logique révèle, selon ses propres termes, les parentés et les divergences entre les connaissances non philosophiques et la pensée pure ; elle assure la brièveté et la complétude de l’exposition. Bref, elle réalise toutes les exigences d’une encyclopédie philosophique, elle la fait être.Die hegelianische Enzyklopädie weist nicht darauf hin, wie eine systematische Philosophie beschaffen sein sollte, sondern sie verwirklicht dieses System selbst. Ihre strenge Darstellung, organisiert inParagraphen, lässt das zeitweilig unterbrochene und ungeordnete Nebeneinander zahlreicher Anmerkungen zu. Deren Kürze verleiht ihnen auf befremdliche Art einen Freibrief, eine Rechtfertigung, die jedoch durch die Länge einiger Anmerkungen zurückgewiesen wird. Der vorliegende Artikel versucht zunächst, den Ursprung dieser Anmerkungen zu erfassen, indem er sich den verschiedenen Nebenbereichen des enzyklopädischen Systems zuwendet : der philosophischen und der populären Rede, dem phänomenologischen Verlauf,den vorläufigen Erklärungen, den unveröffentlichten Entwürfen der Enzyklopädie und schliesslich der rätselhaften « anderen, gewöhnlichen Encyclopädie », auf die sich Hegel regelmässig bezieht. Im Lichte dieser Beziehungen erklärt sich die Unordnung der Anmerkungen alsdann als das Ergebnis eines Zusammentreffens unterschiedlicher Ordnungen .Aus diesen Untersuchungen ergibt sich die Feststellung, dass Hegel einen Platz einräumt für eine Logik der Nicht-Strenge, die die Erfindung der Anmerkungen begründet, indem sie ein jegliches Zusammentreffen zulässt. Diese Logik enthüllt, nach ihren eigenen Worten, die Verwandtschaften und Abweichungen zwischen den nicht-philosophischen Kenntnissen und dem reinen Denken ; sie sichert die Kürze und die Vollkommenheit der Ausführungen. Kurz gesagt, sie erfüllt alle Anforderungen einer philosophischen Enzyklopädie, sie verwirklicht ihr Sein. (shrink)

Platon, dans les Lois, renonce au vocabulaire des « parties de l’âme » et souligne l’unité de l’activité psychique humaine: nous sommes mus de l’extérieur, comme une marionnette par des fils (I, 644c-645a). Comment comprendre la mollesse de l’or et la dureté du fer dont il est alors question? Y a-t-il nécessairement conflit entre ces différentes impulsions?

« Entre Deleuze et Guattari, Clastres et Eduardo Viveiros de Castro, il sera question dans cet article de l’échange fécond entre philosophie et anthropologie. En 1972, Pierre Clastres trouve chez Deleuze et Guattari la théorie du marquage qui sera déterminante dans l’élaboration de sa thèse de la société-contre-l’État. Huit ans plus tard, ces derniers développent une théorisation du nomadisme dans Mille plateaux où tient une place importante la thèse de l’anthropologue. Eduardo Viveiros de Castro, fin lecteur de Mille plateaux, y (...) puise pour sa part des outils conceptuels, notamment le concept de devenir, lui permettant de dépasser le clivage entre nature et culture en anthropologie et développer une interprétation du perspectivisme et du cannibalisme amazonien. Il relit en retour Clastres pour décentrer la thèse de la société-contre-l’État de son “sociocentrisme” et l’ouvrir à une cosmopolitique “par-delà nature et culture” qui se dessine clairement à l’horizon de Mille Plateaux. ». (shrink)

We obtain an almost everywhere quantifier elimination for (the noncritical fragment of) the logic with probability quantifiers, introduced by the first author in [10]. This logic has quantifiers like $\exists ^{ \ge 3/4} y$ which says that "for at least 3/4 of all y". These results improve upon the 0-1 law for a fragment of this logic obtained by Knyazev [11]. Our improvements are: 1. We deal with the quantifier $\exists ^{ \ge r} y$ , where y is a tuple (...) of variables. 2. We remove the closedness restriction, which requires that the variables in y occur in all atomic subformulas of the quantifier scope. 3. Instead of the unbiased measure where each model with universe n has the same probability, we work with any measure generated by independent atomic probabilities pR for each predicate symbol R. 4. We extend the results to parametric classes of finite models (for example, the classes of bipartite graphs, undirected graphs, and oriented graphs). 5. We extend the results to a natural (noncritical) fragment of the infinitary logic with probability quantifiers. 6. We allow each pR , as well as each r in the probability quantifier $(\exists ^{ \ge r} y)$ , to depend on the size of the universe. (shrink)

El libro E-physicalism - A Physicalist Theory of PhenomenalConsciousness presenta una teoría en el área de la metafísica de laconciencia fenomenal. Está basada en las convicciones de que la experienciasubjetiva -en el sentido de Nagel - es un fenómeno real,y de que alguna variante del fisicalismo debe ser verdadera.

El libro "E-physicalism - A Physicalist Theory of Phenomenal Consciousness" presenta una teoría en el área de la metafísica de la conciencia fenomenal. Está basada en las convicciones de que la experiencia subjetiva -en el sentido de Nagel - es un fenómeno real, y de que alguna variante del fisicalismo debe ser verdadera.

Les décisions politiques sur les risques environnementaux complexes font fréquemment intervenir des éléments scientifiques contestés. Il n’y a généralement pas de « faits » qui conduisent à une politique correcte unique. Les éléments de preuve qui sont intégrés dans les avis scientifiques destinés à une décision politique nécessitent une évaluation de leur qualité. En 2003, l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale a adopté une méthode standardisée, désignée sous le nom de « guide », dans le cadre de laquelle les principaux aspects de (...) la production et de l’utilisation des connaissances sont présentés grâce à une liste de contrôle visant à l’évaluation et à la communication des incertitudes. Dans cet article, nous présentons des résultats de l’application de ce guide à la controverse sur les risques des particules en suspension. La délibération active sur l’incertitude dans un contexte d’expertise entraîne un processus d’apprentissage commun entre les experts et les décideurs politiques, ce qui conduit à une meilleure prise de conscience du phénomène d’incertitude et de ses implications politiques.Policy decisions on complex environmental risks often involve disputed science. Typically, there are no “ facts” to support a single unequivocally correct policy. The evidence provided in scientific studies for policy-making decisions requires high-quality assessment. In 2003, the Netherlands Environmental Assessment Agency adopted a standardized method, referred to as “guidelines”, whereby key quality aspects of knowledge production and use are presented in the form of a checklist for uncertainty assessments and communication. In this article, we present the outcomes of applying the guidelines in controversies on the risks of ambient particulate matter. In the policy–advisory context, active deliberation on uncertainty produces a common learning process for advisors and policy makers, which leads to a deeper understanding and increased awareness of the phenomenon of uncertainty and its policy implications. (shrink)

Pocas veces ha habido mayor afinidad entre un filósofo y un científico. Este libro (de 191 páginas) descubre cómo Julián Marías conoció a Jérôme Lejeune en 1980, y ambos resultan muy afines: los dos afirman la unicidad (calidad de único) de cada persona, algo que durante la Edad Media se reservaba a muy pocos seres de este mundo: el Sol, la Luna o la Tierra, pero no se aplicaba a cada persona, considerada como miembro de una especie única porque se (...) creía que su principio de individuación era la materia señalada por la cantidad (estos huesos y esta carne, no agotados en cada individuo). Además, se consideraba que solo había persona cuarenta días después de la concepción en el caso del varón, y noventa en el caso de la mujer. El presente libro (que traduce por primera vez al español algunos textos en francés tanto de Lejeune como de Marías y que parte de la genética moderna descubierta por Lejeune, así como de la metafísica de Marías, la cual considera "mi vida" como la realidad radical) muestra cómo estos dos grandes humanistas supieron ir a contracorriente, usando la razón y la ciencia, para proteger al no nacido. Índice: Un filósofo y un científico ante el aborto- Angustia ante la monstruosidad- Lo más grave que ha ocurrido en el siglo XX- Deshumanización- Diversas hipocresías- El caso de Jérôme Lejeune- El informe que Marías le pidió a Lejeune- Del cigoto a Pulgarcito- Unicidad desde la concepción- Teoría de la animación retardada- «Yo soy yo y mi circunstancia»- La nueva metafísica- De las “cosas” a la “persona”- De la “naturaleza” al “hombre”- De la “sustancia” al “hacerse”- De la “materia signata” a las “experiencias radicales”- Del “qué” o “algo” al “quién” o “alguien”- Del “algo corporal” al “alguien corporal”- Del “embrión” a la “criatura”- Del “aborto” a la “perduración”- Del “parecer” a la “verdad”-. (shrink)

Hemos recogido hasta aquí algunas de las notas características de la naturaleza humana: su inteligencia, su dimensión social, histórica, biográfica y cultural. Se podrían señalar otros rasgos comunes a todo ser humano como la libertad, la dignidad, la finitud y la vulnerabilidad. No teníamos la pretensión de ser exhaustivos sino de apuntar una tercera vía en la compresión de la naturaleza humana. Es posible una tercera vía, que recoge algunos elementos desde el pensamiento clásico a nuestros días, pasando por autores (...) contemporáneos como Zubiri, personalistas y demás, y hacer una propuesta de naturaleza humana como aquello que hace al humano ser quien es y no otro animal cualquiera. La especificidad de lo humano es innegable, y su irreductibilidad a materia queda en el horizonte como un punto de fuga, donde quizá haya que invocar la dimensión del enigma o el misterio, con palabras del Profesor Miguel García-Baró, y recuperar la verticalidad del ser humano, el horizonte último de compresión acerca de quién es, de su sentido y significado. «La ciencia es cumulativa, la sabiduría no», afirmó Jérôme Lejeune. La ciencia progresa exponencialmente, a una velocidad acelerada, el transhumanismo es prueba de ello; por contrario, la sabiduría no. El desarrollo de la razón técnico-instrumental está siendo muy rápido y acelerado; la razón sapiencial, en cambio, procede lentamente, sin capacidad de analizar con calma y detalle todo lo que implican estos cambios. Se nos exige una mayor reflexión acerca de quiénes somos y hacia dónde vamos como especie. El transhumanismo y el posthumanismo se plantean la cuestión de la utilidad, pero no aquellas del significado y el sentido último, o primero, de la existencia humana. (shrink)

In this article, I contend that the three Cuban philosophers/pedagogues of the nineteenth century – Félix Varela y Morales, José de la Luz y Caballero, and Enrique José Varona were responsible for overcoming the teaching of late scholastic at the Royal and Pontifical University of St. Jerome of Havana. Against late scholastic philosophers and pedagogues who preferred syllogistic logic and the authority of tradition over induction, they argued in favor of the latter over the first. Since they defended liberal (...) and republican ideas, they also argued against those who appeal to the authority of tradition rather than to our ordinary experiences. Of course, their liberal spirit challenged not only the tyrannical regime imposed by Spain at the time but any other regime whose authority depends on force rather than on the will of the people. (shrink)

In the present work we try to return to the problem of Merleau-Ponty’s historic and political evaluation of action in the light of his accounts in Humanism and Terror and their updating in the last years by commentators such as Alexandre Hubeny, Leonardo Eiff and Jérôme Melançon. We will present some arguments against two very close related theses by Merleau-Ponty: that of the “objective” evaluation of action, which holds that the subjects behavior can be described as constituing a “betrayal” or (...) a “crime” independently of any attribution of intentions to the agents and the thesis of the “objective” responsibility of the agent, that is, the tenet that affirms that the historic and political subjects can be “responsible” or “guilty” for an outcome of their actions, that they cannot have foreseen or can be the exact opposite for what they intended. (shrink)

In the mid-twentieth century, Jérome Gaïth drew attention to the possible influence of Plotinus’ Enneads VI 8 (39) on Gregory of Nyssa’s theory of Divine will. In this treatise, despite being aware of the inappropriateness of all language to describe the One, Plotinus ascribes to it the classical traits of human action: will, freedom, self-determination, though raised to an absolute degree. In the present study we will analyse the reception and transformation of this theory in Nyssen and its anthropological corollaries, (...) in which he extends the virtuality of human freedom to an ontological level. Resumen: A mediados del siglo XX, Jérome Gaïth señalaba la posible influencia de Enéadas VI 8 (39) de Plotino sobre la teoría de la voluntad divina de Gregorio de Nisa. En ese tratado, a pesar de ser consciente de la impropiedad de todo lenguaje para describir lo Uno, Plotino le atribuye los clásicos distintivos del obrar humano: voluntad, libertad, autodeterminación, aunque elevados al grado absoluto. En el presente estudio analizaremos la recepción y transformación de esta teoría en el Niseno y sus corolarios antropológicos, en los que extiende la virtualidad de la libertad humana al plano ontológico. (shrink)

Jérôme Beauchez est sociologue, maître de conférences à l’université de Lyon/Saint-Étienne, et membre de l’équipe « Cultures publiques » du Centre Max Weber. Dans son premier livre, L’Empreinte du poing. La boxe, le gymnase et leurs hommes 1, il mène une enquête ethnographique au sein d’une salle de boxe anglaise d’une ville de l’Est de la France. Dans l’entretien qui suit, il revient sur les enjeux de l’ethnographie aujourd’hui, en situant son enquête à la convergence de la sociologie urbaine américaine (...) de Mitchell Duneier, de l’anthropologie de Clifford Geertz et de la sociologie culturelle de Jeffrey Alexander. Il prend clairement ses distances avec l’ethnographie inspirée par la sociologie de Pierre Bourdieu. C’est l’occasion de constater que si l’ethnographie n’est pas tout à fait un sport de combat, elle constitue un champ de questions théoriques passionnées, et un instrument irremplaçable pour la découverte des mondes contemporains, de leurs drames, de leurs combats et des résistances qui s’y affirment. (shrink)

Writings by a thinker—a psychiatrist, a philosopher, a cybernetician, and a poet—whose ideas about mind and brain were far ahead of his time. Warren S. McCulloch was an original thinker, in many respects far ahead of his time. McCulloch, who was a psychiatrist, a philosopher, a teacher, a mathematician, and a poet, termed his work “experimental epistemology.” He said, “There is one answer, only one, toward which I've groped for thirty years: to find out how brains work.” Embodiments of Mind, (...) first published more than fifty years ago, teems with intriguing concepts about the mind/brain that are highly relevant to recent developments in neuroscience and neural networks. It includes two classic papers coauthored with Walter Pitts, one of which applies Boolean algebra to neurons considered as gates, and the other of which shows the kind of nervous circuitry that could be used in perceiving universals. These first models are part of the basis of artificial intelligence. Chapters range from “What Is a Number, that a Man May Know It, and a Man, that He May Know a Number,” and “Why the Mind Is in the Head,” to “What the Frog's Eye Tells the Frog's Brain” (with Jerome Lettvin, Humberto Maturana, and Walter Pitts), “Machines that Think and Want,” and “A Logical Calculus of the Ideas Immanent in Nervous Activity” (with Walter Pitts). Embodiments of Mind concludes with a selection of McCulloch's poems and sonnets. This reissued edition offers a new foreword and a biographical essay by McCulloch's one-time research assistant, the neuroscientist and computer scientist Michael Arbib. (shrink)

Our research addresses the issue of teaching and learning concepts in science education as an empirical question. We study the process of conceptualization by closely examining the unfolding of classroom lesson sequences. We situate our work within the practice turn line of research on epistemic practices in science education. We also adopt a practice turn approach when it comes to the learning of concepts, as we consider conceptualization as being inherent within epistemic practices. In our work, pedagogical practices are modeled (...) as learning games and epistemic practices in science education are characterized as enacted epistemic games emerging through the unfolding of learning games. Science practices are modeled as source epistemic games since they are the source of the knowledge at stake in pedagogical practices. From this point, we examine closely how playing learning games can enable students to play enacted epistemic games and then in turn the source epistemic games at the core of conceptual understanding. Thus, the main contribution of this paper is to link pedagogical practices to epistemic practices in science education and to science practices in general. Our method is consistent with this epistemological framework as our case study on the concept of earthquakes in a 5th grade classroom sequence illustrates. Following an investigation of two experienced teachers and their classes during a teaching unit, our analysis shows how teaching effectiveness is determined by a dialectic. This entails on the one hand a didactic continuity between learning games and enacted epistemic games and, on the other, an epistemic continuity between enacted epistemic games and source epistemic games. (shrink)

This remarkable book is the most comprehensive study ever written of the history of moral philosophy in the seventeenth and eighteenth centuries. Its aim is to set Kant's still influential ethics in its historical context by showing in detail what the central questions in moral philosophy were for him and how he arrived at his own distinctive ethical views. The book is organised into four main sections, each exploring moral philosophy by discussing the work of many influential philosophers of the (...) seventeenth and eighteenth centuries. In an epilogue the author discusses Kant's view of his own historicity, and of the aims of moral philosophy. In its range, in its analyses of many philosophers not discussed elsewhere, and in revealing the subtle interweaving of religious and political thought with moral philosophy, this is an unprecedented account of the evolution of Kant's ethics. (shrink)

We investigate the nature of the sense of presence that usually accompanies perceptual experience. We show that the notion of a sense of presence can be interpreted in two ways, corresponding to the sense that we are acquainted with an object, and the sense that the object is real. In this essay, we focus on the sense of reality. Drawing on several case studies such as derealization disorder, Parkinson’s disease and virtual reality, we argue that the sense of reality is (...) two-way independent from the spatial and sensory contents of experience. We suggest that the sense of reality is an affective experience akin to a metacognitive feeling. Finally, we present a potentially important implication of our account for the current debate between Intentionalism and Naïve Realism. Since perception is “opaque” with respect to the reality of what is perceived, Intentionalism cannot refer to the sense of reality as what differentiates perception from sensory-like experiences such as imaginings. In contrast, Naïve Realism has an independent explanation of the specificity of perception. (shrink)

CHAPTER Simulation theory and mental concepts Alvin I. Goldman Rutgers University. Folk psychology and the TT-ST debate The study of folk psychology, ...

The discovery of mirror neurons has given rise to a number of interpretations of their functions together with speculations on their potential role in the evolution of specifically human capacities. Thus, mirror neurons have been thought to ground many aspects of human social cognition, including the capacity to engage in cooperative collective actions and to understand them. We propose an evaluation of this latter claim. On the one hand, we will argue that mirror neurons do not by themselves provide a (...) sufficient basis for the forms of agentive understanding and shared intentionality involved in cooperative collective actions. On the other hand, we will also argue that mirror neurons can nevertheless play an important role in an account of the production and understanding of joint action, insofar as they provide the basic constituents of implicit agent-neutral representations and are useful elements in a process of online mutual adjustment of participants' actions. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:What Makes a Mental Disorder Mental?Jerome C. Wakefield (bio)Keywordsharmful dysfunction, mental disorder, intentionality, mental dysfunction, mental functioning, phenomenality, somatic disorderWhat makes a medical disorder mental rather than (exclusively) somatic or physical? Psychiatry to some extent depends for its existence as a medical specialty on the distinction between mental and somatic disorders, yet the history of this distinction presents a bewildering array of puzzling judgments, radical shifts, and seemingly (...) arbitrary distinctions. The historical observation that putative mental disorders are often reclassified as physical disorders as soon as their physiologic basis is understood further confuses matters. Moreover, recent debates about such classifications often seem to reflect desires to protect professional turf or obtain optimal reimbursement for treatment more than they do the application of a coherent conceptual distinction. No wonder that Brülde and Radovic (2006) disarmingly admit at the outset of their exploration of this question that there is a case to be made that their topic is relatively unimportant or even meaningless intellectually, a rare way to start an inquiry!Could there nonetheless be a cogent conceptual distinction lurking here? Brülde and Radovic usefully invite us to reframe the question, in effect as follows: Suppose we pay attention to professional and lay judgments as evidence but at the same time try to avoid being ensnared by the distortions resulting from turf issues and other pragmatic motives and constraints. Can we then identify some principled distinction in this domain that is worth making and that interestingly corresponds to the distinction generally made between mental disorders and strictly somatic disorders? Brülde and Radovic do not come to any confident or compelling conclusion about this.My answer, based on my harmful dysfunction analysis of disorder (Wakefield, 1992a, 1992b, 1999a, 1999b), is that a mental disorder is a harmful mental dysfunction, where a mental dysfunction is a failure of the capacity of some mental mechanism to perform a function for which it was biologically designed. I argue that, owing to a series of logical missteps, Brülde and Radovic needlessly reject this view. After some preliminary comments and clarifications, I defend the internal dysfunction approach from the objections posed by Brülde and Radovic, and then conclude by elaborating this view in some new ways. Note that Brülde and Radovic critique something they call the "internal cause view" of what makes a disorder mental, and they name others who hold that view. However, my work figures prominently in their discussion, and for expository simplicity, I will presume to simply construe their arguments as aimed at the harmful dysfunction analysis. [End Page 123]Clarifying the QuestionIt is easy to misconstrue the question "What makes a mental disorder mental" as demanding a precise account of the mental, an error to which Brülde and Radovic succumb in their repeated complaints that various writers do not present principled accounts of the mental but rely on lists of prototypical mental states or tentative guidelines to fix the reference of mental. We would need a precise definition of mental if the problem were how to classify cases in which it is ambiguous whether some phenomenon is mental or physical. We might imagine, for example, someone being genuinely puzzled as to whether inability to sleep is failure of a mental function or process. But this sort of puzzle about the boundaries of the mental is not the problem with which Brülde and Radovic are concerned; anyway, ambiguous cases may just be inherently ambiguous. The problem, which a crisp definition of mental will not resolve, is what relation mental states or mechanisms must have to a disorder to make it a mental disorder; must there be mental symptoms, or mental dysfunctions, or either one, and so on? But, even if a precise resolution of the nature of the mental is not needed, some notion of the mental domain is essential in pursuing this discussion. We can pick out the mental ostensively, by pointing to lots of examples (e.g., perception, motivation, emotion, thought, and sensation) much more confidently than we can define it in a principled way. But because Brülde and Radovic find fault in such ostensive reference fixing, let me... (shrink)